L’influx de cadre générale sur l’économie en Tunisie
En 2015, la communauté des affaires en Tunisie, le gouvernement et la société civile tunisiens ont travaillé ensemble pour surmonter une série de crises politiques et de sécurité qui ont failli à leur grande expérience démocratique et remporté un prix Nobel pour leurs efforts.
Maintenant, c’est l’économie qui a besoin d’une intervention. Au lieu de se transformer et de grandir, elle a glissé en arrière. Le dinar tunisien perd de la valeur, la dette publique monte, l’inflation continue à augmenter et le chômage augmente quotidiennement. La corruption et le copinage se multiplient, l’injustice propagent et ralentissent la croissance encore plus.
Alors que les Tunisiens perdent confiance en leurs dirigeants, le mécontentement nourrit de nouveaux troubles sociaux. La violence et le terrorisme ont ajouté de nouvelles couches de difficultés économiques, ce qui a pratiquement effacé le tourisme et a entraîné 4 milliards de dollars pour la récupération économique qui a été détournée pour couvrir les besoins de la sécurité nationale.
Il n’est pas exagéré de dire que l’avenir démocratique de la Tunisie dépend de tout cela. D’une part, si les citoyens sont préoccupés par la survie de base, ils ne peuvent pas se concentrer sur les élections et les groupes civiques et toutes ces autres choses qui gardent les dirigeants responsables et la démocratie dynamique. D’autre part, la Tunisie a besoin de l’esprit d’entreprise lui-même, des rêves économiques, un travail acharné, de l’innovation et de l’esprit d’entreprise pour créer la prospérité dont les citoyens ont besoin.
Le sondage a révélé que le secteur industriel avait un score global de 76 sur 100, ce qui correspond au double de la note du secteur agricole de 37 sur 100. Des entretiens supplémentaires avec des entreprises agricoles ont révélé qu’une grande partie de ces chefs d’entreprise se méfiaient du commerce de libéralisation et ne se sentent pas prêts à s’exposer à la concurrence internationale.
Il y a plusieurs raisons que cet index importe et vaut un coup d’œil. D’abord et avant tout, en dépit de l’impact du commerce sur les entreprises, c’est la première enquête en Tunisie sur les opinions du secteur privé. Et les résultats des indices font ressortir le fait qu’il n’y a pas un seul «secteur privé» en Tunisie, mais beaucoup, ce qui n’est pas encore reconnu par les décideurs et qui pourrait avoir un impact sur les négociations et leurs résultats.
Enfin, d’une certaine manière, elle montre jusqu’à quel point que la Tunisie est entrée dans son parcours démocratique global. L’indice représente la «nouvelle normalité» où les groupes de réflexion produisent des travaux fondés sur des questions et où le gouvernement utilise ce travail pour comprendre les priorités des citoyens et concevoir des politiques qui sont informées par ce que les gens veulent et le pays a besoin. En d’autres termes, c’est un petit morceau de démocratie en action.